En ces temps « particuliers « nous avons besoin de « recharger les batteries » ! Voici un exercice de respiration à pratiquer pour alimenter nos énergies. Les énergies, véritables ressources, sont présentes en chacun de nous, et si nous les sollicitons elles décuplent en puissance donc en force …

1 / Je me prépare : De quelle force ai-je besoin, là à l’instant ?

J’accueille le mot qui me vient en laissant de côté ma rationalité … un mot ? Plusieurs ? Un nom ? Courage ? Joie ? Envie de ? Un verbe ? Avancer ? Dépasser ?  Une expression qui m’est familière ? « Je le peux !»  « Go ! »  Peu importe à condition que ce soit du positif pour moi bien évidemment, on ne joue pas à se faire peur ce serait dangereux ! 

Si possible je me mets dans un endroit aéré … au calme … dans les toilettes ? Pourquoi pas ? Là au moins …

2/ Je m’installe pour mon exercice :

Si possible debout les pieds posés sur le sol avec le juste écartement (celui qui  me convient) je suis solide, comme si j’avais des racines profondément enfoncées dans  le sol, l’axe de mon dos est long (menton légèrement rentré), flexible,  les vertèbres sont alignées …

Je formule mon intention en termes positifs et en me situant après la séance  ex : je retrouve mon calme…  mon envie de … je suis confiant …

Et je ferme les yeux.

3/ J’y vais !

• Sans rien changer, j’observe ma respiration du moment … je me dis dans ma tête  le mot qui correspond : est-ce que je sens quelque chose ? Où ça se passe ?  Ventre ? Thorax ? Gorge ? Peut-être rien ?  Peu importe la réponse, réception, accueil … cela est !

Je recommence en conscience :

• Je commence par expirer longuement et profondément (on ne peut pas inspirer si l’on n’a pas d’abord vidé ses poumons…. Il n’y a pas d’inspiration tant que l’expiration n’a pas eu lieu)  tout mon corps bouge, je recommence tant que j’en ai besoin … je me vide … je lâche … je libère, je détends …
• Puis j’inspire en suivant l’air jusqu’en bas de mes poumons, mon ventre se gonfle. Très courte pose avec prise de conscience, qu’est-ce qui change ? Attention à ne pas fermer la trachée par une contraction de la gorge).
• Je prolonge mon inspiration en faisant monter l’air dans ma poitrine (partie moyenne des poumons) qui se gonfle. Très courte pose avec réception, accueil des nouvelles sensations au niveau du thorax … qu’est-ce qui change ?,
• Puis je prolonge mon inspiration en faisant monter l’air dans la partie haute des poumons (les épaules). Courte pose avec réception et accueil des sensations au niveau de la gorge ? des épaules, de la colonne … qu’est-ce qui change ?
• Ouf ! j’expire et je reprends mon souffle (naturel) …

Je recommence, cette fois je vais porter mon attention sur l’expiration.

• J’inspire…. Puis j’expire lentement en maintenant le plus longtemps possible le ventre gonflé et en suivant l’air qui sort des poumons qui se vident par le haut (d’abord les épaules puis la poitrine et le bas des poumons en dernier).

Récapitulatif :

A l’inspire, je me remplis comme se remplit une bouteille, par le bas … puis le niveau monte et enfin au niveau de la gorge, ma bouteille est pleine.

Pour l’expire, c’est l’inverse, j’expire d’abord par le haut… puis le thorax, puis le bas des poumons, comme une bouteille qui se vide !

Je peux recommencer… chacun fait « comme il le sent » comme c’est bon pour lui.

La vie humaine dépend de la respiration de notre planète, faite de plantes et d’arbres qui transforment le dioxyde de carbone en oxygène, avec chacun des deux hémisphères qui inspirent et expirent selon les saisons qu’ils traversent … Le souffle est le don de la Vie.