L’été
Cigales à l’heure de la sieste, fringale de lectures, promenades et découvertes en tous genres, clairs de nuit propices aux bavardages, vagabondages, bilans et nouveaux espoirs.
Et si nous mettions en « pratique d’été » notre maturité sophrologique ?
Savourer la sieste (énergie du repos) en toute liberté, toute quiétude, avant de nous épanouir dans des mouvements et gestes inhabituels (énergie de la marche, de la nage, du vélo…)
Elargir notre gamme de sensations par la redécouverte ou nouvelles découvertes des saveurs, parfums, bruits et silences, couleurs et lumières, contacts d’été
S’ouvrir à l’altérité que ce soit par la diversité des rencontres, des lectures, soit par la participation à des manifestations estivales originales, stages d’activités inattendues, spectacles divers et autres arts de la rue
Apprivoiser l’éphémère, l’instant d’une étoile filante, d’une glace fondante, d’un regard croisé, d’un sourire échangé
Apprendre le paradoxe dans les contrastes qui nous sont offerts : du frais dans du chaud, du mouillé au sec, de l’aérien sur du roc, du minéral fluide comme de l’eau ou de l’eau rigidifiée par le froid
Cultiver l’instant présent, dans cette plénitude possible des vacances, quand la vitesse de la vie s’écoule avec un peu plus de lenteur et de liberté, que l’on reste chez soi ou que l’on soit parti ailleurs
Un bel été à tous.
Martine DUPUY